Formée à l’école de Bernd et Hilla Becher, Candida Höfer a retenu de ses maîtres le goût des lieux publics et des architectures collectives, l’objectivité du regard et la rigueur du propos. Mais contrairement à ses professeurs de l’Académie des Arts de Düsseldorf, le travail de cette photographe allemande d’une cinquantaine d’années ne prend guère l’allure d’un inventaire du patrimoine monumental. Munie d’un matériel discret – appareil 24 x 36 sans pied –, aisément maniable, Candida Höfer promène son regard sur tous les fleurons de l’architecture européenne ou américaine retenant, des espaces qu’elle pénètre, les dispositions singulières des éléments mobiliers et architecturaux, repérant tantôt les sérialités, tantôt les espacements. Présenté pour la première fois en France en 1997 au Goethe Institut et au Centre photographique d’Île-de-France, son travail est à nouveau l’objet de deux expositions parallèles. La BN présente la vision de la photographe sur le bâtiment de Dominique Perrault, tandis que la galerie Laage-Salomon nous fait voyager, à travers une trentaine de clichés, dans les hauts lieux culturels européens, de la British Library de Londres au Palais des Congrès de Salamanque, en passant par la Résidenz de Salzbourg.
Galerie Laage-Salomon et Bibliothèque Nationale, galerie Vivienne, jusqu’au 28 novembre.
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La BN sous l'objectif de Candida Höfer
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°501 du 1 novembre 1998, avec le titre suivant : La BN sous l'objectif de Candida Höfer