Kerguéhennec en son domaine

L’an passé, une exposition en quatre étapes, "De la main à la tête", présentait dans des vitrines plus de 180 œuvres, et affirmait ainsi la capacité de l’imagination à dépasser toutes les contingences. Peu importe les limites du monde de l’art, semblait dire Zacharopoulos, l’art est un monde à lui seul. La même vision inspire le programme de cette année : dans un centre d’art qui n’a ni les moyens ni les capacités d’un musée, les situations actives sont privilégiées. Ainsi l’exposition intitulée "Praxis" évoluera jusqu’au 13 novembre en fonction de la venue sur place des artistes et des œuvres. Herbert Brandl, Helmut Dorner, Eugène Leroy, Gerhard Richter ou Mariella Simoni parmi d’autres, participeront à une interrogation collective sur la peinture, en modifiant périodiquement les accrochages. Parallèlement à l’exposition qui se tient actuellement au Jeu de Paume, Pier Paolo Calzolari envisagera là un autre type de rétrospective.

A partir du 25 juin, le patrimoine du passé et la création du présent seront mêlés dans un programme intitulé "Synaxis" : les peintures de George Hadjimichalis, le produit des fouilles de l’archéologue Charalambos Bakirtzis, les œuvres d’Absalon d’une part, les installations de Per Kirkeby et Matt Mullican et les objets de la collection Polymatique du Morbihan d’autre part, seront associés dans un même espace. On pourra également découvrir dans le parc de sculpture, initié en 1986, de nouvelles installations permanentes d’Erwan Mahéo, de Filippo di Giovanni etde Thomas Baumann.