Éteindre tablettes et smartphones pour allumer des étoiles dans les yeux des petits et des grands : telle est la prouesse réalisée cet été par le musée d’Épinal.
À travers quelque deux cent quarante œuvres, objets et appareils de visionnement qui invitent à découvrir la magie des amusements optiques de papier produits par les imageries populaires aux XVIIIe et XIXe siècles, sa stimulante exposition amuse, interpelle, joue des tours, instruit. On voyage ainsi avec les zograscopes, ces boîtes optiques composées d’une lentille et d’un miroir incliné qui faisaient apparaître comme en relief de somptueux palais, d’élégants jardins, de vastes places, des rues animées de grandes villes européennes. On applaudit les théâtres optiques, petits théâtres de papier qui faisaient la joie des enfants au XIXe siècle, ou les théâtres d’ombres. On désire se coucher de bonne heure pour rêvasser avec les projections des lanternes magiques. On se pique de curiosité pour les ékonoscopes, disques stroboscopiques qui produisent l’illusion de voir les dessins s’animer, comme l’on se prend à jouer aux « questions-devinettes » d’Épinal. Suranné ? En aucun cas. Des réalisations d’étudiants de l’École supérieure d’art de Lorraine – site d’Épinal en témoignent, qui dialoguent avec les œuvres présentées dans un espace dédié pour renouveler encore notre regard. Pour ceux qui souhaiteraient prolonger le plaisir, un riche catalogue propose un florilège des œuvres présentées, avec des éclairages inédits sur de nombreuses œuvres.
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Jeux et illusions d’optique
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°766 du 1 juillet 2023, avec le titre suivant : Jeux et illusions d’optique