Il n’a pas même encore un an d’existence et déjà le Rectangle, qui est installé en plein centre ville sur la place Bellecour, compte parmi les lieux d’art contemporain incontournables de la région. Après Ernest Pignon-Ernest, Georges Rousse et Gérard Garouste, c’est au tour de Jean Le Gac d’en être l’hôte. Cet étrange artiste joue depuis plus de 30 ans au peintre en se mettant en scène dans toutes sortes de situations, plus invraisemblables les unes que les autres. Le thème de l’odalisque, synonyme pour lui de peinture, y est au centre d’une production très diverse qui réunit tant des Story art anciens que des compositions et des séries photographiques toutes récentes. Si celles-ci ont été réalisées au cours des derniers mois à Chalon-sur-Saône et en Petite Camargue sur le mode de vrais scénarios filmiques, celles qui sont de l’ordre du collage ont été faites pour la plupart à partir de tissus directement extraits des rayons du soyeux lyonnais Bucol.
Dans un cas comme dans l’autre, ces travaux sont surtout l’occasion pour Le Gac de s’interroger sur la santé de l’art dans le cadre des petits textes qui légendent comme à l’ordinaire les saynètes qu’il invente. Ce faisant, il ne prend aucune pincette, lançant pique sur pique à l’endroit du petit monde de l’art et préservant son héros de peintre de toutes les turpitudes bienséantes.
LYON, Le Rectangle, jusqu’au 21 novembre.
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Jean Le Gac et la mort de l’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°511 du 1 novembre 1999, avec le titre suivant : Jean Le Gac et la mort de l’art