Il s’était fait rare. Mais cette année, il enchaîne trois expositions monographiques. À y regarder de loin, Jacques Julien travaillerait sur le sport, basket, ski, tennis, ping-pong, football, paniers, cages, panneaux, lignes et vert tendre compris. À y regarder d’à peine plus près, le sport ne s’imposerait chez lui ni en sujet, ni même en alibi ou terrain d’expérimentation. Il ferait tout au plus fonction de motif. Un producteur de formes furetant du côté de la peinture abstraite ou de la tonalité minimaliste.
À la Maréchalerie, à Versailles, Jacques Julien imagine avec son complice et poète Pierre Alferi un jeu de mots au sol. Il pose encore quelques-unes de ses sculptures comme autant d’équations métaphoriques irrésolues. Des belles et louches combinaisons, qui planteraient par exemple une potence dans une similimotte de terre. D’un côté pendouillerait un bout de corde, de l’autre, se fixerait un ballon de plage coloré. Au sol, quelques cerceaux de paniers de basket, échoués tout contre une bûche érigée sur son socle. Ou comment, sur un rythme d’antan, ces Farandoles rabibochent l’élévation et la chute et renouent avec la forme, la poésie et le grotesque.
« Farandoles, Jacques Julien », La Maréchalerie, centre d’art contemporain de Versailles, 5, avenue de Sceaux, Versailles (78), tel. 01 39 07 40 27, www.versailles.archi.fr, du 2 février au 7 avril 2007.
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Jacques Julien
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°588 du 1 février 2007, avec le titre suivant : Jacques Julien