L’humour et les mystères de l’artiste belge se donnent rendez-vous à la Fondation Beyeler.
RIEHEN (BÂLE) - Véritable icône de l’art moderne, conservée au Los Angeles County Museum of Art (Lacma), La Trahison des images (1928-1929), toile dans laquelle Magritte a inscrit sa célèbre formule « Ceci n’est pas une pipe », a rejoint les cimaises de la Fondation Beyeler, à Riehen, en Suisse. Organisée avec le Kunstforum de Vienne, la Fondation Magritte et l’ancien directeur du Louisiana Museum of Modern Art (près de Copenhague), Steingrim Laursen, la manifestation réunit 90 œuvres parfois inédites du surréaliste belge, provenant de musées européens et américains, mais aussi de collections privées. Les artistes Robert Rauschenberg et Jasper Johns ont d’ailleurs accepté pour l’occasion de se séparer d’œuvres issues de leurs propres collections, respectivement Le Sens propre IV (1929) et La Clef des songes (1935). Le parcours suit la carrière et la vie de l’artiste, depuis l’étonnant Jockey perdu (1926), ombre d’un cavalier égaré dans une forêt de pièces de jeu d’échecs, jusqu’aux différentes versions de l’Homme au chapeau melon (1964) dont le visage est caché par une colombe, une pipe ou une pomme, en passant par la troublante série de toiles L’Empire des lumières, dont la scène de rue nocturne, avec ses réverbères et fenêtres éclairés, est associée à un ciel bleu et lumineux.
Jusqu’au 27 novembre, Fondation Beyeler, Baselstrasse 77, Riehen (Bâle), tél. 41 61 645 97 21, tlj 10h-18h (jusqu’à 20h le mercredi).
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Incontournable Magritte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°220 du 9 septembre 2005, avec le titre suivant : Incontournable Magritte