Le principe monographique qui était de règle cette année à la FIAC a permis à de nombreux artistes de ne pas passer inaperçu. Tel a été le cas de Michel Huelin dont le travail était présenté par la galerie Zürcher. Difficile en effet de ne pas remarquer l’immense peinture au sol recouvrant la quasi totalité du stand. Une peinture sur laquelle on pouvait marcher pour découvrir celles qu’il avait accrochées par ailleurs aux cimaises et voir l’installation vidéo qui les accompagnait. On l’aura compris, la démarche de Michel Huelin ne se cantonne pas à une pratique conventionnelle de la peinture. Il en multiplie non seulement les supports mais aussi la matérialité. C’est dire s’il en aborde l’usage sur un mode expérimental, l’enrichissant d’aventures et de confrontations diverses, notamment avec la vidéo, pour en élargir le champ d’action et de perception dans un rapport proprement phénoménologique avec le monde extérieur. Invité du Centre d’Art contemporain de Castres, Huelin y présente différents travaux dont une série de peintures récentes réalisées avec une résine élastique et couvrante, l’alkyde, qui lui permet d’obtenir des surfaces en aplat lisses et réfléchissantes et une grande peinture murale aux effets optiques et cinétiques troublants. Le spectateur est donc pris au piège de tout un dispositif plastique dans lequel il est immergé.
CASTRES, Centre d’Art contemporain, jusqu’au 18 janvier.
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Huelin, la peinture en dedans
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°522 du 1 décembre 2000, avec le titre suivant : Huelin, la peinture en dedans