Le graphisme a toujours passionné les Néerlandais. Déjà en 1952, il était très présent dans l’exposition « Bon mais beau » au Stedelijk Museum d’Amsterdam puis, toujours dans ce même musée, avec « Hollande en forme » en 1987. Musée qui a d’ailleurs créé son propre premier musée du graphisme dès 1986. Une tradition donc de l’image dans ce pays toujours à la pointe des avant-gardes. Ses musées, son architecture, sa mode, son design en sont la preuve éclatante. En France, nous avons même hérité de l’une de ses muses, Lidevij Edelkoort, qui prévoit ce qui deviendra moderne comme un météorologue qui ferait la pluie et le beau temps. Elle symbolise,
à elle seule, les qualités qui caractérisent les graphistes hollandais : la flexibilité, l’interdisciplinarité (tous les langages visuels sont mêlés), et ce mariage étroit entre rigueur et liberté qui fait leur force. Ayant parfaitement bien digéré toutes les nouvelles images et les nouvelles polices de caractères, les jeunes graphistes néerlandais ont le vent en poupe d’autant plus qu’ils sont très demandés et courtisés par les administrations et les institutions de ce pays, petit et très inventif. Entreprises privées, ministères, mairies, police, poste, douanes, transports publics, musées, maisons d’édition, presse... tout le monde veut son propre look « maison » et particulièrement moderne ! Timbres, affiches, logos envahissent donc les villes, et les journaux comme View on Colour ou encore Mediamatic ou Re-Daily Life, ont nettement le goût du nouveau. Les Pays-Bas seraient-ils le nouveau royaume des graphistes ?
PARIS, Institut néerlandais, jusqu’au 20 février.
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Hollandais dans le vent
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°513 du 1 février 2000, avec le titre suivant : Hollandais dans le vent