Les multiples facettes d’Henri Michaux sont exposées au Centre Wallonie-Bruxelles.
Conçue en partenariat avec la bibliothèque Wittockiana de Woluwe-Saint-Pierre en Belgique, où elle s’est tenue au premier semestre 2016, cette exposition met en parallèle l’œuvre littéraire et plastique du créateur. La visée est aussi biographique. La visite débute par une notice, rédigée par Michaux lui-même en 1957, à la troisième personne, pour la collection de « La Bibliothèque idéale ». Son parcours personnel se dessine ensuite au travers de ses propres créations, mais aussi de celles d’artistes qu’il a fréquentés, comme Paul Klee, René Magritte, Roberto Matta ou Zao Wou-Ki. Le défi était de taille, car Henri Michaux avait pris soin de son vivant d’éviter les interviews, les entretiens vidéo ou audio et les photographies à destination des médias. Pour comprendre l’homme, il faut donc partir des multiples visages torturés qu’il a peints, comme la série des Meidosems réalisée en 1948, année du décès de sa femme des suites d’atroces brûlures. Animaux, végétaux et humains se confondent, les traces de ses voyages, en Amérique du Sud notamment, se retrouvent aussi dans ses aquarelles réalisées à la va-vite. Un itinéraire personnel et artistique des plus complets pour un poète aussi inclassable qu’insaisissable.
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Henri Michaux aux cent visages
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Abonnez-vous dès 1 €Centre Wallonie-Bruxelles, 127-129, rue Saint-Martin, Paris-4e, www.cwb.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°701 du 1 mai 2017, avec le titre suivant : Henri Michaux aux cent visages