Giverny, capitale de l’Amérique

Par Daphné Bétard · Le Journal des Arts

Le 26 septembre 2003 - 167 mots

En février 1924, l’édition européenne de l’American Review proclame “Paris, capitale de l’Amérique”. Reprenant à son compte cette célèbre expression, le Musée d’art américain de Giverny (jusqu’au 30 novembre, tél. 02 32 51 94 65) explore les relations artistiques entre la France et les États-Unis pendant l’entre-deux-guerres. Plus de 150 tableaux, photographies, sculptures et objets ont été réunis pour l’occasion. Thématique, le parcours décline les grandes tendances de l’art moderne : “La pureté de l’objet” autour de la figure de Fernand Léger ; “La naissance de l’abstraction géométrique” à travers Alexander Calder, Piet Mondrian, et leurs élèves, “Les prémices du surréalisme” avec Man Ray, Lee Miller, mais aussi Kay Sage, Joseph Cornell et Marcel Duchamp, et, enfin, “Les portraits de l’avant-garde”. Aux côtés d’images célèbres, comme la photographie de Kiki (1926) par Man Ray, le Panneau orange (1936) de Calder ou New York-Paris, n° 1 (1931) de Stuart Davis, figurent des œuvres moins connues signées Charles Biederman, Ilya Bolotowsky, William Einstein, John Ferren ou Albert E. Gallatin.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°177 du 26 septembre 2003, avec le titre suivant : Giverny, capitale de l’Amérique

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