En 1984, John Batho ouvrait le bal des expositions de photographie du Musée d’art et d’archéologie d’Aurillac.
L’exposition avait donné lieu aux premières acquisitions de tirages du musée. Aurillac ambitionnait alors de devenir une ville de référence en photographie comme Arles ou Chalon-sur-Saône, en mettant l’accent sur la photographie couleur, de la fin des années 1960 à nos jours. Passé l’an 2000, cette politique fut mise en sommeil. La nomination de Lilian Froger à la direction des collections des musées de la ville a réveillé cette collection riche de sept cent cinquante tirages. La sélection des quatre-vingts tirages présentés dans les espaces des Écuries des Carmes révèle quelques-uns de ses trésors signés Helen Levitt, William Eggleston, Luigi Ghirri à Tom Drahos, Pascal Kern, Édith Roux, sans oublier, bien sûr, John Batho.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°735 du 1 juillet 2020, avec le titre suivant : Et au milieu coule une rivière