Un chemin qui finit sur une route. Mais le chemin est un sentier, et la route, une autoroute qui le coupe. Telles sont les images ouvrant Grand Littoral, le premier film de Valérie Jouve. Présenté jusqu’au 19 juillet aux Ateliers d’artistes de la Ville de Marseille (19 boulevard Boisson, tél. 04 91 85 42 78), le court-métrage réalisé en 35 mm – ici projeté en numérique – reprend en une vingtaine de minutes les thèmes chers à l’artiste, ceux de l’espace urbain et des personnes qui l’habitent. Tirant son titre d’un quartier marseillais aujourd’hui transfiguré par l’un des plus grands centres commerciaux d’Europe, Grand Littoral s’attarde en effet sur une zone de lisière entre la végétation et le parking, la colline et l’échangeur routier. Dans cet entre-deux, les personnages se frôlent, marchent et s’adaptent à un paysage tendu par la sonorité envahissante des automobiles. Le film, qui fera bientôt l’objet d’une publication et sera présenté au Festival du documentaire de Marseille (du 27 juin au 2 juillet), s’insère dans une actualité forte pour Valérie Jouve. Outre la présentation de ces derniers travaux photographiques à la galerie Anne de Villepoix (43 rue de Montmorency, Paris, tél. 01 42 78 32 24, jusqu’au 28 juin), cette dernière participe en effet aux côtés de Florence Paradeis et de Jean-Luc Moulène à une exposition collective au Plateau (angle de la rue des Alouettes et de la rue Carducci, Paris, tél. 01 53 19 88 10, jusqu’au 24 août).
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Espaces inquiets
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°173 du 13 juin 2003, avec le titre suivant : Espaces inquiets