Écrivains, photographes et, au premier chef, éditeurs n’entretenaient pas autrefois les relations que l’on connaît de nos jours.
Actuellement, dans la plupart des cas, lorsqu’un photographe réalise un travail en vue d’un livre, il sollicite ensuite un auteur. Autrefois, l’écrivain pouvait soumettre un texte à un photographe en lui demandant de l’illustrer avec des images puisées dans ses archives ou des créations. René-Jacques a connu ces expériences, d’abord en illustrant l’Envoûtement de Paris de Francis Carco (1938), puis La Seine à Paris de T’Serstevens (1946), Les Olympiques d’Henri de Montherlant et La Mer est un pays secret d’Édouard Peisson (tous deux de 1948). La galerie Françoise Paviot (57 rue Sainte-Anne, 75002 Paris) fait redécouvrir jusqu’au 16 mai les photographies originales utilisées pour cette dernière édition. D’emblée enthousiasmé par le projet, René-Jacques a préféré créer des images “plutôt que faire coller des documents” : les prises de vues ont eu lieu à Bordeaux, Marseille et au Havre. La galerie présente parallèlement les photographies réalisées par Robert Doisneau pour l’ouvrage Bistrots (textes de Doisneau, Robert Giraud et Jacques Prévert).
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Du texte à la photographie
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°59 du 24 avril 1998, avec le titre suivant : Du texte à la photographie