ARLES
Pas moins de 40 expositions au programme 2022 des Rencontres d’Arles, et nombre d’entre elles sont consacrées cette année à des femmes photographes.
Les classiques comme Lee Miller ou les méconnues comme Bettina Grossman alternent avec des figures montantes, telles Noémie Goudal, Frida Orupabo et Léa Habourdin. Proposée à la faveur du prix Women in Motion 2022, la monographie consacrée à Babette Mangolte est l’un des temps forts par le panorama proposé sur le parcours de cette cinéaste et photographe, née en France en 1941 et établie aux États-Unis depuis 1970, à laquelle le château de Rochechouart offrit sa première rétrospective en France, en 2019. Les photographies de la scène performative et chorégraphique new-yorkaise réalisées entre 1970 et le mitan des années 1980 composent une archive documentaire qui, couplée aux films qu’elle réalisa durant la même période, dresse un portrait de l’artiste, mais aussi de toute cette période marquée par divers mouvements protestataires et d’émancipation. Période que l’exposition d’envergure « Une avant-garde féministe des années 1970 » relate à travers deux cents œuvres de 73 femmes artistes de la collection Verbund, à Vienne. Si la diversité des approches dénonce le sexisme, les inégalités sociales et le racisme à partir des images de la femme véhiculées alors, elle reflète également des approches et des traitements bien distincts qui, 50 ans plus tard, n’ont pas perdu de leur pertinence.
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Des Rencontres au féminin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : Des Rencontres au féminin