L’Imagerie d’Épinal est l’héritière d’un patrimoine et d’un rayonnement culturel important. Fondée en 1796 par la fabrique Pellerin, elle est la dernière représentante de ces « fabriques » d’images qui tenaient un rôle essentiel dans la transmission des savoirs populaires aux XVIIIe et XIXe siècles.
La ville d’Épinal organise cette année la première édition de la Fête des images, du 23 au 26 juin 2016, afin de mettre à l’honneur son histoire. Pour l’occasion, le
Musée de l’image propose au public une exposition sur les ombres chinoises issues des centres imagiers d’Épinal et de Metz. L’exposition commence avec le XIXe siècle, où les feuilles d’ombres reproduisant les spectacles de théâtres d’ombres de Dominique Séraphin étaient un amusement familial. En confrontant cette imagerie populaire avec la photographie contemporaine, la musique et le cinéma, elle ouvre les champs de réflexion sur la notion d’ombres en général et la perception de ces silhouettes noires dans l’imaginaire collectif. À travers les photographies de Pierre de Fenoÿl, Teun Hocks ou encore Catherine Poncin, le visiteur entreprend un voyage à travers les arts et les croyances de deux époques éloignées. Les créations des étudiants de l’École supérieure d’art de Lorraine, chargés de réinterpréter ces images traditionnelles, sont également exposées.
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Des images et des ombres
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Abonnez-vous dès 1 €Musée de l’image, 42, quai de Dogneville, Épinal (88), www.museedelimage.fr
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°692 du 1 juillet 2016, avec le titre suivant : Des images et des ombres