Robert Desnos (1900-1945) est considéré, à juste titre, comme l’un des protagonistes du mouvement surréaliste, qu’il rejoint en 1922. Dans le Manifeste Surréaliste, publié en 1924, Breton lui rendra hommage en le considérant comme celui qui « s’est le plus approché de la vérité surréaliste ». En effet, dès 1922, durant ces séances d’hypnotisme auxquelles se livrent les surréalistes afin de parler ou d’écrire libérés de tout processus rationnel, Desnos peut, à l’étonnement de tous, s’endormir aisément à n’importe quel moment et raconter ce qui lui passe par la tête. Pendant l’un de ces états hypnagogiques, il pouvait enchaîner les jeux de mots lors d’un dialogue télépathique avec Marcel Duchamp... alors à New York. Imposture ou réalité, on ne sait. Mais « surréalité », c’est certain.
C’est tout naturellement que la Bibliothèque historique met l’accent sur les relations entre les images et les mots dans son œuvre. On y verra, ce qui est rare, certains dessins et tableaux de Desnos, mais aussi des portraits du poète et de ses proches – Labisse, Picasso, Picabia, Masson, Man Ray – ainsi que des photographies d’Atget.
PARIS, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, 18 octobre-12 décembre.
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Des images et des mots
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°510 du 1 octobre 1999, avec le titre suivant : Des images et des mots