Huit galeries du Marais et l’Espace Paul Ricard, à Paris, exposent ce mois-ci des artistes représentés par autant de galeries de Williamsburg, à Brooklyn (New York), après que l’inverse ait eu lieu de l’autre côté de l’Atlantique, en mai. Cet échange entre des galeries est d’autant plus remarquable que c’est une initiative privée, portée à l’origine par Christine Ollier, de la galerie Les Filles du Calvaire, à Paris, et Alun Williams, de la galerie Parker’s Box, à Brooklyn, et ensuite seulement soutenue par des partenaires publics et privés. Parallèlement, le Smack Mellon Studio accueillait une exposition collective et le Brooklyn Museum of Art une installation d’Hugues Reip. Eu égard à l’accueil enthousiaste qu’ont reçu ces expositions, beaucoup de galeristes américains estimaient que les artistes français sont sous-représentés à New York et que cela devait changer. Mais coupons court à trop de « cocoricos », car s’il est heureux que la scène artistique française soit mieux connue à New York, il ne l’est pas moins, pour secouer notre paysage culturel, que la scène de Brooklyn – jeune, alternative et jouant d’une extraordinaire synergie entre artistes, galeristes et critiques – le soit maintenant à Paris.
- PARIS, galeries Anne Barrault, Les Filles du Calvaire, Bernard Jordan, Michel Rein, Chez Valentin, Anton Weller, Eric Dupont, Espace Huit Novembre, Espace Paul Ricard, 6 juin-fin juin ou mi-juillet selon les lieux.
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De Brooklyn à Paris
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°537 du 1 juin 2002, avec le titre suivant : De Brooklyn à Paris