Art Contemporain - Et si l’Amazonie n’était pas une forêt vierge mais un jardin luxuriant résultant du parfait équilibre entre nature et communautés ancestrales ? C’est sur cet intrigant postulat que s’ouvre l’exposition « Amazones.
Le futur ancestral » présentée au Centre de culture contemporaine de Barcelone. Patchwork de traditions, d’art contemporain et de données scientifiques, elle donne la voix aux communautés indigènes d’Amazonie, poumon de la Terre qui subit une fragilisation croissante face à l’activité humaine et au changement climatique. De grandes compositions en noir et blanc de l’artiste Daiara Tukano (née en 1982) se mêlent aux collages photographiques de la Brésilienne Laíza Ferreira (née en 1988) et aux vidéos décalées de Berna Reale (née en 1965). Plusieurs œuvres ont été créées pour l’exposition, à l’instar des grandes compositions de « kené », motifs géométriques issus de la tradition péruvienne, des artistes indigènes Cordelia Sánchez et Olinda Silvano, ainsi que des toiles psychédéliques du collectif brésilien Mahku, réalisées sous psychotrope, lors de cérémonies de prise d’ayahuasca (breuvage hallucinogène utilisé pour se relier au monde des esprits). Le parcours est ponctué d’objets traditionnels, d’hommages à la nature et aux pouvoirs des plantes, de reconstitutions et de musiques traditionnelles, offrant une immersion réussie dans les différentes cultures amazoniennes. La dernière partie de l’exposition souligne les dégradations, dues notamment à l’agriculture intensive, rappelant la nécessité de préserver cette région verdoyante à la culture millénaire en danger.
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De Barcelone à l’Amazonie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°782 du 1 janvier 2025, avec le titre suivant : De Barcelone à l’Amazonie