Issu du courant néo-géo des années 80, puis mêlé à la culture techno, associant musique électronique et outils informatiques, l’Autrichien Gerwald Rockenschaub organise des espaces constitués de boîtes en plexiglas, de tableaux en papier métallisé ou d’objets gonflables. Il crée par ses compositions des environnements minimalistes destinés à réveiller les sensibilités visuelles et auditives du spectateur. L’artiste utilise ainsi des couleurs brillantes et intenses, des objets surdimensionnés, et la force expressive des logos dans ses tableaux. Le visiteur participe pleinement à l’œuvre, il peut toucher, s’asseoir et s’immerger dans l’univers de l’artiste. La richesse de son œuvre réside dans les antagonismes (plein et vide), et dans les mélanges (musique underground et travail plastique ou art et technologie). L’espace de l’exposition devient un asile des cultures contemporaines, où l’on distingue l’attrait de l’artiste metteur en scène pour le Pop Art et les moyens de production industrielle.
PARIS, galerie Thaddaeus Ropac, 28 février-24 mars.
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Culture urbaine
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°524 du 1 mars 2001, avec le titre suivant : Culture urbaine