Parler des acquisitions d’un musée n’est jamais chose facile. Le sujet est certes fondamental pour l’institution qui doit montrer à ses visiteurs, et plus encore à ses donateurs, l’évolution de ses collections, mais le sujet est rarement « médiatisable ». Exception faite du Met, en la personne de son directeur Philippe de Montebello, qui sait parler et faire parler de lui. Pour la collection d’art médiéval aujourd’hui analysée, un premier chiffre est éloquent : si plusieurs centaines d’œuvres ont été achetées depuis 1979, seules trois cents pièces sont ici exposées. Ces statues, vitraux, broches, ivoires et manuscrits sont habituellement présentés au Met et son antenne, les Cloisters, fermée pour travaux. Approche amusante pour cette exposition : toutes les acquisitions sont accompagnées de leur date et lieu d’achat flanquées, autant que faire se peut, du montant de la transaction. Ainsi cet aquamanile allemand a été acheté pour les Cloisters le 7 novembre 1994 à Londres pour la coquette somme de 199 500 £.
NEW YORK, Metropolitan Museum of Art, jusqu’au 4 juillet, cat. avec des textes de William D. Wixom et Peter Barnet, Harry N. Abrams éd., 45 $.
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Combien pour ce lion dans la vitrine ?
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°505 du 1 avril 1999, avec le titre suivant : Combien pour ce lion dans la vitrine ?