Bénéficiant de la politique intensive de déconcentration culturelle menée sous l’ère Jack Lang à partir de 1985, la transformation de structures associatives en centres d’art ou leur implantation ex nihilo va couvrir un territoire extrêmement étendu, du plus densément peuplé au plus rural.
Si chaque institution offre un visage singulier par sa structure administrative, un point commun peut toutefois être observé : l’expérimentation et la production. Même si des structures se sont dotées d’une collection, la plupart des centres d’art restent des lieux de création expérimentaux.
Certains départements, portés par cette utopie, ont fait le pari de l’art contemporain pour dynamiser leur patrimoine naturel ou historique. Les artistes étaient ainsi considérés comme des acteurs indispensables à l’aménagement culturel du territoire et c’est sur cette base dialogique que les centres d’art ont réussi leur mutation institutionnelle. Aujourd’hui, ils sont une cinquantaine à répondre aux critères du ministère de la Culture et de l’association de Développement des centres d’art (DCA).
Fortes d’une fréquentation flirtant avec le million de visiteurs en 2005, ces structures légères sont pourtant fragiles. Rappelons que, sans cette exception française, bien des sites visités dans cette enquête auraient périclité.
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Cinquante centres d’art diffusent l’art d’avant-garde
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°593 du 1 juillet 2007, avec le titre suivant : Cinquante centres d’art diffusent l’art d’avant-garde