Cinq jours de Mondial de l’Antiquité

Par Marie Maertens · L'ŒIL

Le 27 septembre 2007 - 257 mots

Un peu délaissés des acheteurs, les marchands des Puces ont décidé de retrousser leurs manches et d’organiser tous les deux ans le Mondial de l’Antiquité qui se revendique comme le week-end le plus festif de ce milieu, avec cinq cent mille visiteurs en 2005.
Les Puces de Saint-Ouen ont vu le jour en 1885 et, aujourd’hui, les seize marchés rassemblent près de deux mille cinq cents antiquaires, brocanteurs et marchands répartis dans les rues adjacentes. Pour les amateurs de XVIIIe siècle, le rocaille est à l’honneur chez Richard Orlik installé marché Serpette, avec une console dont les motifs s’apparentent à des dessins de Justin-Aurèle Meissonnier. On peut l’orner d’un coq en céramique de Louis Carrier-Belleuse, qui fut élève de Cabanel puis directeur artistique de la faïencerie de Choisy-le-Roi, proposé par Laurence Vauclair, du marché Paul-Bert. Sa voisine, la galerie D-Room, a choisi une table basse à l’allure militaire de Paolo Pallucco et M. Rivier, qui représente la chenille d’un char d’assaut... Une rigueur que reprend la galerie Grizot, avec une mise en avant de Michel Devergne qui consacra son activité à l’insertion de l’art dans la cité, employant beaucoup l’aluminium et le béton.
Plus ludique, le marché Dauphine est dédié au cinéma et à son histoire, avec d’anciennes affiches et des appareils retraçant les grandes phases de son évolution. Et, pour attirer le plus grand nombre, une dizaine de sculptures monumentales de l’ancien joueur de rugby Jean-Pierre Rives jalonneront l’ensemble du parcours. Un essai transformé !

« Mondial de l’Antiquité », Puces de Saint-Ouen, www.parispuces.com, du 4 au 8 octobre 2007.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°595 du 1 octobre 2007, avec le titre suivant : Cinq jours de Mondial de l’Antiquité

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