Antiquité - Les vases grecs, un sujet pour les spécialistes ? Pas toujours. Le musée de Compiègne réussit la prouesse de réjouir les amoureux de l’Antiquité, tout en éveillant le goût des céramiques hellènes chez les néophytes.
En présentant une soixantaine de pièces ayant appartenu à Antoine Vivenel (1799-1862) – qui mit sa fortune au service d’un idéal de connaissance en constituant un ensemble de 4 000 pièces de la Préhistoire au XIXe siècle –, son musée met en lumière sa saisissante collection de vases grecs – deuxième plus importante en France après celle du Musée du Louvre –, tout en plongeant le visiteur dans la vie et la mythologie de la Grèce antique. Trois magnifiques amphores panathénaïques ouvrent l’exposition. Sur ces présents remplis d’huile provenant des oliviers sacrés d’Athéna offerts aux vainqueurs des Jeux, figurent des hommes qui s’élancent dans une course ou dirigent leurs attelages. Tout au long du parcours, sur les vases restaurés dont l’étude est actuellement renouvelée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de l’histoire de l’art, des dieux et des déesses festoient, des héros et des monstres combattent, des hommes et des femmes témoignent de la vie quotidienne. Sur les murs, quelques dessins de l’illustratrice Manon Mahdavi, qui a aussi créé l’affiche, semblent les avoir entraînés dans leur danse. Il leur est d’ailleurs impossible de se tenir immobiles : un jeu de cartes, distribué gratuitement dans plusieurs lieux de la ville, fait vivre dieux et héros jusque dans les foyers et invite à visiter à l’exposition. Hermès, Dionysos, Athéna et Héraclès y attendent le public.
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Chez les Grecs
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°779 du 1 octobre 2024, avec le titre suivant : Chez les Grecs