Le point commun entre l’archéologie et la bande dessinée ? Sans doute les rêves d’aventures que l’une et l’autre éveillent en nous.
Ils sont peuplés de chercheurs de trésors, d’enquêteurs passionnés qui donnent sens à des traces, élaborent des scénarios, restituent des mondes perdus ou imaginaires. C’est donc un dialogue particulièrement fécond qui se tient dans la double exposition « Chasseurs d’histoires, chasseurs de trésors » à Amiens, cette terre d’archéologie où furent récemment exhumées les magnifiques Vénus de Renancourt, et qui fut aussi le lieu de résidence de Jules Verne, avant de devenir une grande ville de la bande dessinée.
L’exposition, dont un volet se tient jusqu’au 29 juin à la halle Freyssinet, investit le Musée de Picardie tout l’été, où elle prolonge et développe le parcours de « L’archéologie en bulles » de la Petite Galerie du Louvre en 2018-2019. Elle nous entraîne à travers les collections du musée, dans une déambulation où les planches de bande dessinée semblent donner vie aux objets et les faire parler, autour de la notion de trésor. Le trésor de Boscoreale, petite ville située à quelques kilomètres au nord de Pompéi dont elle partagea le tragique destin lors de l’éruption du Vésuve en 79, a été prêté exceptionnellement par le Louvre : ses somptueuses pièces d’argenterie romaine dialoguent ainsi le temps d’un été avec les enduits peints d’une autre villa de Boscoreale, conservés quant à eux au Musée de Picardie.
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Chasseurs de trésors
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : CHASSEURS DE TRÉSORS