L’art cinétique est apparu avec l’une des innovations les plus importantes de l’histoire de l’art du siècle dernier : l’introduction du mouvement dans les arts plastiques.
Pour la première fois, des œuvres sont réalisées en prenant en compte cette quatrième dimension qu’est le temps. Une œuvre cinétique est perçue dans la durée, elle peut se modifier à chaque instant. Depuis les années 1960-1970, durant lesquelles il connut un important succès, l’art cinétique avait disparu des radars. Les expositions parisiennes en 2013 de Jesús Rafael Soto (1923-2005) au Centre Pompidou, « Soleil noir », de Julio Le Parc (né en 1928), et « Dynamo », au Grand Palais, ont réveillé en France l’intérêt du public, des collectionneurs et des institutions.
Pour sa deuxième exposition, la Patinoire royale propose un vaste et dynamique parcours qui montre que cet art n’a rien perdu de sa vitalité, certaines œuvres apparaissent aujourd’hui avec une étonnante fraîcheur. Particulièrement remarquable, la Chromosaturation de Cruz-Diez (né en 1923) invite le spectateur à faire l’expérience physique de la couleur comme sensation enveloppante primaire en l’immergeant dans des espaces monochromes. Toutes les œuvres exposées sont à vendre. La moins chère, Cercles rythmiques N° 2952, d’Antonio Asis (né en 1932), est proposée à 5 100 euros. La plus chère, Extension, de Jesús Rafael Soto, à 1 300 000 euros.
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Ça bouge à La Patinoire
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Abonnez-vous dès 1 €La Patinoire royale, rue Veydt 15, Bruxelles (Begique), www.lapatinoireroyale.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°687 du 1 février 2016, avec le titre suivant : Ça bouge à La Patinoire