Jusqu'au 27 mars, Raphaël Boccanfuso intervient à l'invitation du Centre photographique d'Île-de-France (107, avenue de la République, Pontault-Combault, tél. 01 70 05 49 80, www.cpif.net) dans la ville de Pontault-Combault (Yvelines). C'est là qu'il déploie ses affiches dans lesquelles de grands standards de l'architecture sont oblitérés par une trame pixellisée. Rendant "anonymes" des repères connus de tous, les problèmes inhérents à la privatisation de l'espace public deviennent manifestes. La question du droit à l'image ressurgit donc chez l'artiste qui a vu l’une de ses dernières œuvres, un détournement de chefs-d'œuvre du XXe siècle, interdite de diffusion par l'ADAGP. Parallèlement, Raphaël Boccanfuso est intervenu dans deux autres lieux de la région, à la ferme du Coulevrain (Écomusée de Savigny-le-Temple, Seine-et-Marne, tél. 01 64 41 75 15) et à la mairie de Pontcarré. Là, il a placé son buste de Marianne, réalisé à partir d'un portrait de sa galeriste, Patricia Dorfmann, la législation autorisant toute représentation subjective de Marianne, et donc de la République.
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Boccanfuso dans la ville et à la mairie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°167 du 21 mars 2003, avec le titre suivant : Boccanfuso dans la ville et à la mairie