Il y a un an et demi, « Barracat, la légende du cristal » développait au Petit Palais, à Paris, deux cent cinquante ans de création et d’innovation. Au château Labottière, cadre des expositions de l’Institut culturel Bernard Magrez, l’histoire se condense au rez-de-chaussée de cet hôtel particulier du XVIIIe dans une articulation chronologique et thématique subtilement orchestrée.
Dans le vestibule, les pièces monumentales majeures montrées en 1867 pour l’Exposition universelle de Paris, ou en 1909 lors de l’Exposition internationale de l’Est de la France, projettent dans leur magnificence les liens alors tissés par la manufacture avec les différentes cours de France, d’Europe, de Russie ou de l’Empire ottoman. Lustre du Grand Marly ou candélabre géant dit « de la tsarine » sont rentrés dans l’histoire des arts décoratifs, à l’instar du service Harcourt et bien d’autres pièces toujours au catalogue. Dans le grand salon, lustre Zénith, candélabres et table dressée convoquent d’autres savoir-faire et relations entretenues avec les têtes couronnées, chefs d’État et grandes fortunes de ce monde passés ou actuels. Les créations Art déco ou plus tardives de Georges Chevalier (1894-1987) qui suivent ramènent au talent de celui qui œuvra pendant près de quarante ans à la direction artistique de la maison, tandis qu’en conclusion les créations en particulier de Philippe Starck, Marcel Wanders ou Ettore Sottsass marquent les collaborations ponctuelles désormais en vigueur avec des artistes ou designers de renom. Le renouvellement de l’héritage et des techniques déclinent d’autres merveilles et pièces nouvelles, tel le lustre « Le Roi Soleil », de Marcel Wanders, interprétation sphérique du lustre Zénith.
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Baccarat se raconte
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Abonnez-vous dès 1 €Institut culturel Bernard Magrez, château Labottière, 16, rue de Tivoli, Bordeaux (33), www.institut-bernard-magrez.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°692 du 1 juillet 2016, avec le titre suivant : Baccarat se raconte