Au temps de l’impressionnisme

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 30 janvier 2014 - 180 mots

BORDEAUX - Le succès croissant de l’impressionnisme à la fin du XIXe siècle n’a pas pour autant éclipsé une production moins aventureuse au confluent des scènes de genre, du naturalisme et de la peinture de salon.

En témoigne l’importance de la galerie parisienne Goupil, qui disposait non seulement de plusieurs boutiques à Paris mais également dans le monde et qui faisait commerce d’estampes et de tableaux de cette veine. Le fonds Goupil appartenant par le jeu des ventes et succession à la Ville de Bordeaux est un terrain de chasse pour les chercheurs. Le Musée des beaux-arts de Bordeaux en présente un aboutissement sous forme d’une exposition sur les peintres italiens actifs à cette époque et en contrat avec la maison Goupil : Giovanni Boldini, Alceste Campriani, Giuseppe De Nittis qui participa à la première exposition des impressionnistes en 1874. Le plus désuet côtoie le plus intéressant, mais ce sont toujours de « beaux morceaux de peinture » comme on disait dans les chroniques de salon de l’époque. C’est aussi un témoignage sur le rôle des galeries au XIXe siècle.

« La Maison Goupil et l’Italie. Le succès des peintres italiens à Paris au moment de l’impressionnisme », jusqu’au 2 février, Galerie des beaux-arts, place du colonel Raynal, Bordeaux, ouvert tlj sauf mardi 11h-18h.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°406 du 31 janvier 2014, avec le titre suivant : Au temps de l’impressionnisme

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