XVIe Siècle - Le mot « expérience » du titre peut faire peur, à l’heure où les musées s’emparent de plus en plus du numérique pour proposer des immersions, au risque de dénaturer les œuvres originelles.
Mais loin de se montrer résolument spectaculaire, l’exposition se veut davantage pédagogique, le numérique nous apportant ici des clés de compréhension de l’œuvre du maître de la Renaissance italienne, un regard nouveau qui offre au visiteur, novice comme initié, une meilleure connaissance des dessous de ses œuvres. C’est dans une lumière feutrée que l’on découvre les croquis recto verso de Raphaël, dont certains montrés pour la première fois au grand public. Le travail scientifique effectué pour cette exposition met en lumière des traits parfois effacés par le temps. Dans le respect du geste de l’artiste, le commissaire Régis Cotentin a redessiné les croquis pas à pas dans une vidéo en time lapse. Résultat : Raphaël dessine devant les visiteurs. Les croquis se fondent ensuite avec les peintures finales, permettant de voir à quel point l’artiste reportait au millimètre près ses esquisses sur la toile. L’exposition oscille entre les dessins de Raphaël, ses peintures et les montages vidéo. Le numérique permet de découvrir les pièces d’un grand puzzle que pouvaient représenter ces croquis préparatoires : « Il devait y avoir un croquis pour chaque personnage, chaque partie du tableau ! quel dommage qu’aujourd’hui il reste si peu de ces dessins », regrette Régis Cotentin.
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Au plus près de Raphaël
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°781 du 1 décembre 2024, avec le titre suivant : Au plus près de Raphaël