Dans le cadre de MAGYart, la Saison hongroise en France, le Musée de l’École de Nancy présente (jusqu’au 14 janvier) 70 céramiques Art nouveau de la manufacture Zsolnay, fondée en 1853 à Pecs, dans le sud de la Hongrie.
Son expansion européenne, couronnée par son succès à l’Exposition universelle de Paris en 1900, s’appuie sur de remarquables inventions techniques comme l’éosine qui permet de réaliser des lustres métalliques à grande échelle en obtenant une large palette de reflets moirés et irisés. D’autre part, l’inventivité des artistes, tel le peintre Jozsef Rippl-Ronai, décline les formes végétales les plus variées, à l’instar de leurs confrères nancéiens, mais aussi des thèmes folkloriques. À côté des objets, Zsolnay produit en grand nombre des carreaux de céramique qui ornent des bâtiments comme le Musée des arts appliqués de Budapest, construit par l’architecte Ödön Lechner. Du 26 au 28 novembre, un colloque est organisé à l’université Nancy-II, avec pour thème L’Art nouveau d’une Europe à l’autre : Nancy, Budapest, Cracovie, Moscou.
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Art nouveau à la hongroise
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°135 du 26 octobre 2001, avec le titre suivant : Art nouveau à la hongroise