Alexandre Dang, jeune artiste français de formation scientifique, fait pousser ses Fleurs solaires dansantes aux quatre coins du monde : des États-Unis à la Chine, en passant par le Mexique, la France, le Liban et, en cette rentrée, la Belgique. En septembre, il choisit en effet de « planter » ses fleurs artificielles, intégrant un moteur muni d’une cellule photovoltaïque, à l’Onem (l’administration belge équivalente au Pôle Emploi français). Ce plasticien humaniste, qui allie démarche scientifique et préoccupation environnementale, élabore un projet qui intègre l’énergie solaire comme source énergétique dans des œuvres en mouvement ; plus l’intensité lumineuse est forte, plus l’amplitude de la danse des fleurs est importante.
« J’aime organiser des expositions directement dans des bâtiments dédiés à des bureaux : c’est pour moi la possibilité d’aller à la rencontre des gens et de leur apporter une touche de poésie au quotidien, de les faire sortir de la routine », explique Dang. À coup sûr, à voir leurs mines réjouies devant ces installations de fleurs cinétiques, les spectateurs adorent ! Mais, au-delà de l’aspect décoratif d’un travail mixant Warhol et Murakami, cette aventure artistique se montre écologique. Derrière l’apparat pop, il s’agit de mettre l’accent sur les technologies respectueuses de l’environnement et sur les énergies renouvelables.
« Champ de fleurs solaires dansantes - Alexandre Dang »
Onem, boulevard de l’Empereur 7-9, Bruxelles (Belgique), du 30 août au 16 septembre 2011.
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Alexandre Dang, pour une écologie plasticienne
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°638 du 1 septembre 2011, avec le titre suivant : Alexandre Dang, pour une écologie plasticienne