Dans la grande salle carrée de la Villa Arson, c’est l’aboutissement de quatre années de recherches intensives qui va se retrouver mis en exposition.
« Le temps de l’action », dans son premier acte, constitue une version d’étape de la collecte d’informations concernant « l’histoire de la performance sur la Côte d’Azur de 1951 à nos jours ». Si, dans l’impressionnante liste, on reconnaît bien des noms de figures azuréennes comme Ben, bien sûr, Noël Dolla, Bernar Venet ou Jean-Luc Verna, on peut être plus surpris par ceux de l’Angeleno Paul McCarthy, du Chinois Cai Guo-Qiang ou de Raymond Hains, notoirement breton. C’est qu’ils sont venus réaliser des performances dans la région, notamment à la Villa Arson.
Éric Mangion, directeur des lieux, et Jean-Marc Avrilla, ancien directeur de l’EAC, ont composé une autre incursion historique autour du son et de la musique. Ils ont invité des artistes à produire des œuvres en « résonance avec des productions du passé ». Ainsi Yves Klein est livré aux mains de Christian Villard, tandis qu’Arnaud Maguet joue tour à tour de Sun Ra, Sot Machine et Jean-Jacques Lebel. Une dizaine d’artistes se sont prêtés à l’exercice. Un temps pour la relecture, un temps pour la compilation et un temps pour l’interprétation, qui se concluent joliment avec une fresque d’Emmanuel Régent, synthèse des architectures contemporaines de la Côte d’Azur.
Centre d’art contemporain Villa Arson, 20, avenue Stephen-Liégeard, Nice (06), www.villa-arson.org, jusqu’au 30 octobre 2011.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°637 du 1 juillet 2011, avec le titre suivant : 1, 2, 3… action !