La Biennale de Melle (Deux-Sèvres) fête ses 10 ans. Portées par un souffle humaniste, les éditions précédentes se firent les caisses de résonance du chaos social, écologique et politique de notre monde.
MELLE - Le nouvel opus intitulé « Être humain et le savoir ensemble » – titre emprunté au paysagiste Gilles Clément, auteur du roman Thomas et le voyage (éd. Albin Michel) –, appelle au ré-enchantement en faisant appel à une trentaine d’artistes dont les œuvres sont disséminées dans le tissu urbain de cette petite ville de 4 500 habitants. La poésie s’installe à l’hôtel de Ménoc avec les Puits d’infini du poète Serge Pey. L’infini comme aspiration fondamentale de l’être humain hante aussi les films de Nicolas Kozakis, les Souffleurs de Suzanne Lafont, la vidéo de Cristina Lucas… Cultivons « un territoire mental d’espérance », souffle Gilles Clément, qui a imaginé pour l’occasion un nouvel Abécédaire plein d’humour. Rarement exposé en France, Motoi Yamamoto, qui présente à l’église Saint-Savien un Jardin flottant, instaure un dialogue cosmique magistral avec un Tableau éphémère de Christian Jaccard. La magie opère également à l’église Saint-Pierre avec The Lovers de Bill Viola, ou encore dans l’espace public avec les sculptures de Christian Lapie et le jeu d’optique de Felice Varini qui repose à sa manière la question de l’infini.
VIe Biennale internationale d’art contemporain de Melle, jusqu’au 29 septembre, tlj sauf lundi 11h-13h, 15h-19h, www.biennale-melle.fr
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Une invitation au ré-enchantement
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°397 du 20 septembre 2013, avec le titre suivant : Une invitation au ré-enchantement