Céramiste - C’est en parallèle de son métier de restauratrice, activité professionnelle qu’elle partage avec son mari Benoît Coignard, sculpteur et restaurateur d’œuvres d’art, que la discrète Sandrine Ars-Coignard s’est mise à faire de la céramique, à partir de 2001, et de la sculpture, aux alentours de 2010.
Ce qu’elle aime par-dessus tout, quels que soient l’activité déployée – en tant que restauratrice, elle a notamment restauré dans les années 1990 et 2000 des collections gallo-romaines des musées de Nîmes et d’Arles et des sculptures khmères du Musée Guimet – et le matériau utilisé – du simple morceau de bois au prestigieux marbre de Carrare en passant par la pierre du Bois des Lens ou l’albâtre du Brésil –, c’est de faire parler la matière. « Les matières que je rencontre sont pour moi autant de navires qui m’emmèneraient vers des rivages inconnus, explique-t-elle. Je me laisse voguer au rythme de la mer d’huile ou de tempête. Il n’y a pas de discours mais juste une rencontre avec une matière qui s’offre ou résiste. » Elle parle de la rencontre avec les matériaux et les œuvres comme de la rencontre avec des êtres. Ainsi, c’est après avoir rencontré un bloc de bois stocké dans une remise de son beau-père, Roland Coignard, également restaurateur, qu’elle a décidé, après avoir passé des centaines d’heures à le restaurer, d’en faire une sculpture à part entière. Bien lui en a pris, car c’est avec ce bois polychrome envoûtant, abritant traces du passé et galeries d’insectes, qu’elle a remporté en 2022 le prix du magazine L’Œilà la 76e édition du salon Réalités nouvelles.
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Sandrine Ars-Coignard - Céramiste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°761 du 1 janvier 2023, avec le titre suivant : Sandrine Ars-Coignard - Céramiste