PAYS DE GALLES
Le vidéaste et réalisateur thaïlandais est le huitième lauréat du prix britannique décerné tous les deux ans.
En tant que réalisateur de longs métrages, il a déjà remporté la Palme d’Or à Cannes en 2010 pour Oncle Boonmee. Le 24 janvier dernier, Apichatpong Weerasethakul a été distingué par le prix Artes Mundi pour l’ensemble de son œuvre, constituée de films de cinéma et d’installations d’art contemporain.
Le prix Artes Mundi, fondé en 2003, par une fondation installée au Pays de Galles, récompense des artistes visuels qui traitent de sujets sociaux et s’intéressent à la condition humaine. La dotation de 40 000 Livres (46 000 €) est la plus importante pour un prix d’art contemporain en Grande-Bretagne, et la remise biennale du prix s’accompagne d’une exposition des artistes sélectionnés au Musée National de Cardiff.
La fondation a salué le travail sur la conscience collective de Weerasethakul, ainsi que la portée mémorielle de son œuvre. Par le passé, le prix a récompensé des artistes très engagés, comme l’américain Theaster Gates, activiste du désenclavement des ghettos à Chicago. Cette année, le réalisateur thaïlandais était en compétition avec la franco-marocaine Bouchra Khalili, dont on a pu voir le travail sur les migrations au Jeu de Paume fin 2018.
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Le prix Artes Mundi 2019 récompense Apichatpong Weerasethakul
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