La monumentale légèreté de l’être

Par Pauline Vidal · Le Journal des Arts

Le 18 septembre 2013 - 165 mots

Découvert en Europe lors de la Biennale de Venise de 2007, l’artiste taïwanais Li Chen expose son travail pour la première fois en France, place Vendôme, où douze sculptures monumentales en bronze sont présentées.

PARIS - Li Chen a commencé par sculpter des bouddhas pour des temples avant de se consacrer à sa carrière d’artiste à partir de 1998. Depuis lors, il renouvelle de manière singulière la sculpture traditionnelle de culte. Nourri de philosophie bouddhiste et taoïste, Li Chen appréhende la création artistique comme une aventure tant formelle que spirituelle. Les œuvres présentées à Paris sont issues de quatre séries aux titres évocateurs : « L’énergie du vide » (1998-2000), « Voyage au cœur du Grand Ether » (depuis 2001), « Les gardiens de l’âme » (2008-2009), et « Le flambeau » (2009-2010). Des personnages gigantesques au corps dodu traduisent paradoxalement une quête d’équilibre et de légèreté proche de la lévitation.

« La légèreté monumentale de Li Chen »

Place Vendôme, Paris-Ier, www.lichensculpture.gaa-software.com. Jusqu’au 29 septembre.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°397 du 20 septembre 2013, avec le titre suivant : La monumentale légèreté de l’être

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