SINGAPOUR [19.06.15] - Alors que l’homme d’affaires suisse Yves Bouvier doit faire face en Europe à plusieurs accusations d’escroquerie, il s’affichait lors de l’ouverture de la Pinacothèque de Singapour dont il est l’un des actionnaires aux côtés de Marc Restellini.
Sur la terrasse surplombant le parc Fort Canning, loin de Monaco et de ses soucis judiciaires, Yves Bouvier profite pleinement de la soirée d’inauguration de la Pinacothèque à Singapour. Ici, le patron du groupe Natural Le Coultre, premier locataire des ports francs de Genève et de Singapour est à l’honneur. C’est lui en effet qui est à l’origine de l’antenne singapourienne du lieu privé d’exposition parisien.
Marc Restellini, le fondateur de la Pinacothèque et le marchand d’art genevois se connaissent de longue date. Dans les années 1990, alors que Marc Restellini est commissaire de nombreuses expositions, il fait appel à Natural Le Coultre pour stocker les oeuvres d’art. Vingt–cinq ans plus tard, Yves Bouvier ne cache pas son admiration pour l’historien de l’art atypique. « J’ai appris à mieux le connaître quand je l’ai vu à l’œuvre pour son projet de Pinacothèque à Paris explique t-il. J’ai observé avec intérêt cette initiative nouvelle dans le monde de la culture et j’ai été très impressionné par sa réussite. On voit rarement quelqu’un se battre avec une telle passion pour un projet qui, au départ, il faut bien le dire, était un peu fou. »
En 2008, alors que l’homme d’affaires suisse lance son projet de Port Franc à Singapour, il convainc Marc Restellini de le rejoindre. « Je n’ai joué aucun rôle opérationnel dans le projet, je n’en suis pas le directeur et je ne suis pas membre du board » explique Yves Bouvier, résidant à Singapour depuis 2009, qui a néanmoins joué un rôle décisif. Lorsque le projet risquait de s’enliser, c’est vers lui que Marc Restellini s’est tourné pour quelques conseils stratégiques ou pour intercéder en sa faveur auprès des bonnes personnes. En signe de remerciement, le directeur de la Pinacothèque lui a proposé 25% du capital. « C’est un geste symbolique » affirme Yves Bouvier. En ces temps mouvementés, il est rassurant de pouvoir compter sur ses amis. « Et j’en ai beaucoup à Singapour » ajoute l’homme d’affaires.
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Yves Bouvier à Singapour pour se distraire de ses ennuis judiciaires
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Abonnez-vous dès 1 €Façade de la Singapore Pinacothèque de Paris, installé dans le Centre du Fort Canning © Singapore Pinacothèque de Paris