SAINT-GERMAIN-EN-LAYE - Il est d’usage dans la vie publique que le nouveau titulaire d’un poste de direction ne prenne ses fonctions qu’après le départ à la retraite de son prédécesseur. Mais parfois des contingences plus fortes priment sur l’élégance.
La passation de pouvoir, ou le « tuilage » entre l’ancien et le nouveau directeur du Musée national des antiquités, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), n’a ainsi pas suivi la pente naturelle. Alors que Patrick Perin devait partir à la retraite le 12 juillet 2012, son remplaçant, Hilaire Multon, a été nommé le 3 mai, entre les deux tours de l’élection présidentielle, et a rapidement pris ses fonctions. Le même jour, Patrick Perin était invité par voie administrative à rejoindre la direction générale des Patrimoines pour les quelques jours qui le séparaient de son départ.
Ceci alors que l’ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, s’était rendu sur place le 8 mars pour l’inauguration des salles gauloises, et avait fait un éloge appuyé de celui qui dirigea le musée pendant seize ans. Hilaire Multon a cependant permis à son prédécesseur de rester sur place pour achever la publication de travaux de laboratoire sur les tombes mérovingiennes de la basilique de Saint-Denis. Patrick Perin est en effet un spécialiste protomédiéval.
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Un « tuilage » fort peu élégant au Musée national des antiquités
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Abonnez-vous dès 1 €Le Château de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), siège du Musée national des antiquités - © Photo JH Mora - 2005 - Licence CC BY-SA 3.0
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°371 du 8 juin 2012, avec le titre suivant : Un « tuilage » fort peu élégant au Musée national des antiquités