Photographe - Exposition à la Galerie Éric Dupont en février puis première rétrospective au Mac/Val à l’automne 2020 : pour Taysir Batniji, ces derniers mois ont été particulièrement actifs entre création de nouvelles pièces et retour sur son travail depuis ses débuts en Palestine.
« Peintures et dessins dialoguaient alors avec les mouvements Supports/Surfaces, Fluxus et Arte Povera », raconte-t-il d’une voix posée, douce. L’étudiant de l’université An-Najah de Naplouse arrivait à l’époque à circuler entre la Cisjordanie et Gaza, où il vivait avec sa famille. Dérouler le fil pour retracer une vie passée pour moitié en Palestine et depuis vingt-cinq ans en France convoque aussi les années charnières aux Beaux-Arts de Bourges. Sa pratique picturale marquait un virage radical ; il s’intéressait à d’autres médium et sa vie amorçait « un entre-deux géographique, un entre deux cultures et un entre deux temps qui n’ont cessé depuis de [le] préoccuper », dit-il. L’impossible retour à Gaza depuis 2006 a renforcé cette situation, tandis que le succès grandissant de ses créations le conduit à préciser régulièrement que son œuvre est « plus biographique que politique ». Le conflit israélo-palestinien y tient certes une grande place mais pas que. « (Entre)voir », titre de son expo à la Galerie Éric Dupont, résonne à ce propos d’une recherche constante témoigne de nouvelles formes aux grands axes de réflexion à valeur effectivement universelle que sont « la trace, le visible et l’invisible, la présence et l’absence, ce que l’on voit de près et ce que l’on voit de loin », rappelle-t-il.
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Taysir Batniji - Photographe
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°731 du 1 février 2020, avec le titre suivant : Taysir Batniji - Photographe