Commissaire de l’exposition.
Quelle est la place de l’œuvre de Basquiat dans l’histoire des 30 dernières années ?
Basquiat était un révolutionnaire, entre quotidien, savoir et mythe. Ce n’était pas un représentant du street art, ce n’était pas un graffeur, mais un des artistes les plus marquants de la seconde moitié du XXe siècle. Il incarne en même temps une évolution historique qui a permis à Barack Obama de devenir président des États-Unis.
Emblématique des années 1980, en quoi son œuvre l’est-elle de notre époque ?
Basquiat se considérait moins comme un peintre que comme quelqu’un qui écrivait des tableaux, des listes et des « cahiers de vocabulaire ». C’est l’appropriation du quotidien, du fortuit comme de ce qui peut paraître important, qui fait la singularité de son art. Les questions qu’il pose sont plus proches de celles de l’art contextuel des années 1990 et de l’époque actuelle.
Que retenez-vous de cette œuvre ?
Basquiat était cultivé, il fréquentait régulièrement le MoMA et d’autres musées depuis son enfance. Son art en découle tout comme sa capacité à ouvrir des champs d’associations passionnants entre les disciplines les plus diverses.
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Questions à… Dieter Buchhart
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°625 du 1 juin 2010, avec le titre suivant : Questions à… Dieter Buchhart