MOSCOU / RUSSIE
Libérés, emprisonnés, délivrés, inculpés… les quatre activistes ne cessent d’être dans le collimateur des autorités russes.
Les membres des Pussy riot emprisonnés pendant 15 jours après leur entrée sur le terrain durant la coupe du monde de football ont été libérés lundi 30 juillet au soir puis immédiatement arrêtés et détenus… avant d’être finalement libérés il y a quelques heures comme l’indique le dernier message posté par le groupe sur Twitter : « nos chers 4 activistes sont en liberté en ce moment. Ils vont cependant devoir se présenter au tribunal et risquent une peine de détention de 25 jours supplémentaires ».
A leur sortie de prison lundi, les trois activistes femmes ont été accueillies par des policiers venus les arrêter de nouveau. Dans une vidéo postée sur le site d’information belge La Dernière Heure, on peut voir l’expression de joie des jeunes femmes se transformer en stupéfaction à l’annonce de cette situation ubuesque. Le jeune homme ayant participé à l’action du 15 juillet a subi le même sort.
Les quatre membres sont donc en liberté mais attendent les décisions de justice qui devraient être prononcées rapidement. Ils sont poursuivis pour la même action mais pour deux nouveaux motifs : manifestation sans autorisation (article 20.2) qui peut leur valoir 10 jours de prison et désobéissance à l’autorité des policiers (article 19.3) qui ajouterait 15 jours de peine.
Il y a quelques jours, l’artiste Marina Abramovic soutenait le groupe dans une vidéo et appelait ainsi à la liberté des activistes. Ce nouveau rebondissement semble montrer que le sort de ces derniers n’est pas prêt de s’améliorer.
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Persécution sans fin pour les Pussy Riot
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