La 3e édition du Festival d’histoire de l’art s’apprête à ouvrir ses portes à Fontainebleau. L’occasion de s’interroger sur une discipline encore trop méconnue et mal-aimée, mise à l’épreuve par la réforme des universités. Pluridisciplinarité et transversalité sont les nouveaux mots d’ordre d’une recherche qui s’exprime aussi dans les nombreuses revues et publications scientifiques.
La recherche en histoire de l’art est très ancienne, d’une certaine façon elle démarre à la Renaissance avec les biographies de Vasari. C’est ce qui fait l’une de ses spécificités par rapport aux autres sciences humaines. Pourtant elle ne cesse d’avancer, bénéficiant du concours de nombreuses filières (une autre de ses spécificités) : conservateurs de musées, universitaires, chercheurs du CNRS, mais aussi marchands ! En France, après une longue période de cloisonnement entre les acteurs, des rapprochements et transversalités se mettent lentement en place. Le même éparpillement prévaut dans les revues scientifiques, objets de toutes les sollicitudes des chercheurs en quête de publication. C’est dans ce contexte que les pouvoirs publics ont initié un festival de l’histoire de l’art qui se tient annuellement à Fontainebleau, et mêle, avec plus ou moins de bonheur, professionnels et grand public.
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Où va la recherche en histoire de l’art ?
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L’histoire de l’art en fête
Légende Photo :
Bibliothèque Nationale de France, la salle de lecture ovale, site Richelieu, Paris. © Photo : Vincent Desjardins.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°392 du 24 mai 2013, avec le titre suivant : Où va la recherche en histoire de l’art ?