DUBAÏ / EMIRATS ARABES UNIS
Une immersion virtuelle dans Notre-Dame de Paris, l'encyclopédie de Diderot, un bateau-musée ou un dirigeable du futur, une exposition virtuelle sous la banquise... Transports, architecture, arts, écologie cohabiteront à l'automne au Pavillon français de l'exposition universelle de Dubaï.
Sous le nom, « Lumière, lumières », le patrimoine, l'art et l'innovation technologique articuleront leurs facettes dans un pavillon « éco-responsable » de 55 mètres de large, 20 mètres de haut et 63 mètres de profondeur. Elles ont été présentées lundi en visioconférence par Erik Linquier, son commissaire général, en présence du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
L'exposition, reportée l'an dernier en raison du Covid, est prévue du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022, avec la participation de 190 pays. Elle a pour thème la ville intelligente et durable avec pour slogan « Connecter les esprits, construire le futur ».
Symbolisant la conjonction des « lumières » du présent et du passé, les 2 500 m³ de tuiles photovoltaïques du pavillon français abriteront une édition originale des 35 tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, prêtée par les Archives Nationales. Des expositions temporaires seront dédiées à cinq expertises artistiques : l'art digital (sur Notre-Dame), les arts de la table, l'art cinétique, l'architecture et la mode (les cinquante années de création de Jean Paul Gaultier).
« Notre-Dame de Paris, l'Expérience » est une immersion historique virtuelle, présentée par L'Oréal et réalisée par la start-up Histovery en collaboration avec l'Etablissement public. Les visiteurs pourront découvrir le chantier au Moyen Âge, assister au sacre de Napoléon, à l'édification de la flèche de Viollet-le-Duc ou encore plonger au cœur des opérations de sécurisation actuelles.
« Antarctique, un laboratoire du futur » sera une autre expérience immersive au cœur des recherches de pointe menées en Antarctique sur le réchauffement. Le Petit Prince de Saint-Exupéry proposera un voyage imaginaire, montrant les connexions multiples qui relient arts, sciences, techniques et cultures.
Ce rendez-vous est comme toujours l'occasion pour les grandes entreprises, de Renault à EDF, et pour des start-up, d'y faire connaître leurs projets technologiques d'avenir. Ainsi, la maquette d'un bateau-musée sera exposée de même qu'un dirigeable pour le transport cargo aérien, solution « écolo-compatible » du futur imaginée par la start-up Flying Whales.
Jean-Yves Le Drian a souligné la pertinence du thème retenu pour « Dubaï 2020 » : « En 2050, il y aura 2,5 milliards d'urbains de plus. Et c'est en 2050 que nous sommes en train de décider d'être au niveau de la neutralité carbone. Comment régler cette contradiction sinon par la ville sobre et intelligente. »
Cet article a été publié par l'AFP le 26 avril 2021.
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« Lumière, lumières » : le pavillon français à l'exposition universelle de Dubaï
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