Essai illustré. De Goya à Masson en passant par Manet et Picasso, nombreux ont été les artistes, surtout espagnols, à peindre la tauromachie.
Ce pourrait être un livre de plus sur les multiples représentations que ce spectacle violent, coloré et pour tout dire pittoresque inspire aux peintres, mais il va bien au-delà. Il s’intéresse également au contexte historique et politique espagnol des corridas, alimentant une image plus ou moins flatteuse de l’Espagne. Il n’est ainsi pas étonnant que le franquisme ait récupéré la tauromachie dans sa propagande. Plus loin dans le livre et dans le temps, l’auteur remonte au mythe du minotaure qui renvoie à la sexualité et à la mort. Ces développements inhabituels s’expliquent par le fait que le livre est issu d’une thèse de doctorat, mariant ainsi recherche universitaire et beau-livre dans un ouvrage qui ne manque pas d’intérêt.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Les enjeux de la corrida dans la peinture
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°492 du 4 janvier 2018, avec le titre suivant : Les enjeux de la corrida dans la peinture