La musique (52 %), les films, les séries télévisées sont bien entendu les plus téléchargés ou « streamés », tandis que la presse fait une entrée remarquée dans le sondage avec 35 % d’utilisateurs. Les livres restent toujours à la traîne avec seulement 22 % d’usage, confirmant le relatif échec des livres numériques.
Très attendus, les chiffres sur le piratage révèlent une baisse de ce que la Hadopi qualifie de « pratique illicite ». Ils ne sont plus que 31 % à pirater plus ou moins régulièrement des contenus culturels, contre 43 % un an auparavant. Des chiffres à manier cependant avec précaution, car ils reposent sur les réponses qu’ont bien voulu donner les sondés. Corrélativement, 69 % des internautes consomment des biens culturels dématérialisés uniquement légalement, un taux qui effectue un bond de 11 points par rapport à l’année précédente. Avec un taux de 8 % (contre 32 % pour les films), la presse est le bien le moins piraté par catégorie.
Le chiffre le plus intéressant concerne le budget mensuel des internautes, soit 17 euros par personne (et par mois), et 24 euros si l’on prend en compte la totalité des internautes, y compris ceux qui piratent occasionnellement. Il faut se replonger dans les débats sur la Hadopi qui avaient agité la campagne présidentielle de 2012, débats au cours desquels de nombreux spécialistes prévoyaient une baisse du piratage avec la montée des plateformes payantes, pour peu qu’elles ne soient pas trop chères.
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Le piratage de biens culturels dématérialisés sur Internet en baisse
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°535 du 13 décembre 2019, avec le titre suivant : Le piratage de biens culturels dématérialisés sur Internet en baisse