NEW YORK (ETATS-UNIS) [28.01.10] – Le graphiste Shepard Fairy fait l'objet d'une investigation criminelle concernant un procès en cours avec l'Associated Press. Il est accusé d'avoir utilisé sans autorisation un cliché du président américain appartenant à l'agence, pour créer le poster « HOPE », qui l'a rendu riche et célèbre dans le monde entier.
Un juge fédéral de New York a révélé que le graphiste Shepard Fairey fait face à une enquête criminelle dans le procès qui l'oppose à l'agence Associated Press (AP).
Dans un premier temps, il avait nié s'être servi d'une photographie de l'Associated Press pour son travail de graphiste, avant d'admettre en octobre 2009 avoir détruit des preuves prouvant qu'il avait utilisé la photographie, sans autorisation ni compensation financière.
Selon le New York Times, l'Associated Press a reçu une assignation à comparaître en tant que témoin et a publié un communiqué indiquant que la cour avait rejeté une demande de huis-clos des avocats de Shepard Fairey.
Le grand jury, qui doit se pencher sur les accusations émises par le procureur, va devoir décider si les charges contre le graphiste sont suffisantes pour aller devant la cour.
Shepard Fairey s'est rendu célèbre avec la photographie en cause dans cette affaire. Il a créé, pendant la campagne présidentielle, le poster « Hope », depuis franchisé et exporté dans le monde entier. L'affaire pourrait porter sur des centaines de milliers de dollars.
L'artiste continue de travailler dans son agence Number One : il vient de créer un tee-shirt au profit de l'action de l'UNICEF en Haïti, qui a déjà rapporté 30 000 dollars à l'ONG.
Mais il n'est pas sûr que ces actions suffisent à éveiller la bienveillance du juge si l'affaire devait être portée devant une cours de justice.
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L'auteur du célèbre poster d’Obama pourrait aller devant une chambre criminelle
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