Au Musée du Louvre, le 28 janvier dernier, deux militantes ont aspergé de soupe le tableau de Léonard de Vinci.
Paris. Deux activistes d’un mouvement inconnu intitulé « Riposte alimentaire » ont jeté de la soupe sur la vitre blindée qui protège La Joconde, au Louvre, le 28 janvier. Les deux militantes ont été arrêtées, la salle évacuée et la vitre nettoyée. Rima Abdul Malak, l’ex-ministre de la Culture s’est insurgée sur X (anciennement Twitter) : « L’éco-vandalisme est de retour. Qui peut croire que la vitre de la “Joconde” barbouillée de soupe est le symbole du “droit à une alimentation durable” ? Les chefs-d’œuvre de nos musées ne sont pas des pancartes de manifestations. Quelle absurdité d’opposer l’art et l’écologie ! » Sur leur site, les deux militantes expliquent que « Riposte alimentaire est une opération de transformation profonde et collective qui vise à remporter une victoire écologique et sociale par la mise en place d’une sécurité sociale de l’alimentation durable ». Ce n’est pas la première fois que le plus célèbre tableau au monde est victime de tels agissements, depuis son vol en 1911. En 1956, il subit plusieurs attaques. Puis en 1974, lors de son exposition à Tokyo, une personne en fauteuil lui lance de la peinture rouge ; en 2009, il reçoit une tasse vide et tout récemment, en 2022, un gâteau à la crème. Le tableau est protégé depuis bien longtemps mais, à chaque épisode, la vitre qui le protège est renforcée. Comme le sont la plupart des tableaux, objets depuis quelque temps d’actes d’ « éco-vandalisme » dans le monde.
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« La Joconde » encore victime des éco-activistes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°626 du 2 février 2024, avec le titre suivant : « La Joconde » encore victime des éco-activistes