LYON
La manifestation lyonnaise qui a pu se tenir le mois dernier offrait une trentaine d’installations de toute nature.
Après la frustration ressentie par les Lyonnais, avec l’annulation de la précédente édition de la Fête des Lumières, la manifestation a pu avoir lieu en décembre dernier, malgré une situation sanitaire menaçante. L’enjeu était important car les installations - trente et une - que la ville propose aux visiteurs attirent habituellement une foule impressionnante.
Qui plus est, il s’agissait, pour la nouvelle municipalité, d’un « examen de passage » pour ce que Grégory Doucet, le maire de Lyon, a décrit comme « le premier grand événement culturel français gratuit dans l’espace public ».
On ne peut s’empêcher de faire le lien entre la place accordée à la nature dans la scénographie et la nouvelle tendance écologiste de la municipalité. Ainsi, dans le parc de la Tête d’Or, Vegetal’lum et Ricochets composaient un spectacle féérique avec des ondes lumineuses flottantes qui dessinaient des formes abstraites sur l’eau du lac et sur les arbres.
Ailleurs, pour la première fois, les lumières envahissaient le parc du Sergent Blandan. Conçu par le groupe LAPS - plasticiens, éclairagistes, scénographes et vidéastes - Games of lights était une fête foraine jouissive et interactive, permettant aux enfants de participer aux jeux lumineux et sonores. On retrouvait également les habituelles « grandes messes », des projections spectaculaires mais plutôt classiques, sur les murs de la Cathédrale St Jean ou sur la Place des Terreaux.
Plus originaux étaient les différents travaux collectifs, dont l’inventivité s’inspirait des processus caractéristiques de l’art contemporain – comme le Museum of the Moon où, suspendue, une immense reproduction détaillée de la surface lunaire offrait un voyage déroutant vers l’ailleurs ; Drop - une structure géométrique subtile en forme de goutte d’eau - proposait une alternance de vide et de plein ou encore Frame perspective, réalisée par Olivier Ratsi, où les 56 cadres lumineux placés au-dessus de l’eau modifiaient la perception selon les déplacements des spectateurs.
En somme, la manifestation oscillait entre une fête populaire et un véritable parcours artistique.
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À la Fête des Lumières, entre kermesse et art contemporain
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