Le programme des deux principales candidates confronté à la situation du patrimoine, des musées et de l’art contemporain à Paris. L’appétit des Parisiens pour la culture peut-il déplacer le débat électoral sur ce terrain ?
Paris ne figurait pas dans le palmarès des grandes villes d’art édité par Le Journal des Arts en novembre dernier et qui consacrait Lyon. Par son statut de capitale, de ville métropole et de département, par la richesse incomparable de son offre culturelle, elle est de facto hors jeu. La campagne des municipales offre cependant l’opportunité de confronter le programme des deux principales candidates, Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet, à l’état des lieux du patrimoine, des musées et de la scène contemporaine.
En raison de la durée de la mandature de l’équipe sortante (douze ans), cet état des lieux est aussi en quelque sorte un bilan de son action en la matière. Malgré des différences de style et d’approche, malgré un sentiment plus ou moins partagé que Paris n’a plus d’esprit « pirate », ce n’est pas la culture qui arbitrera la campagne. On peut le regretter comme se féliciter que la culture fasse consensus dans les grandes lignes.
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La Culture, arbitre des municipales ?
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Abonnez-vous dès 1 €- Une campagne sans enjeux Julien-René Jacques - Licence CC BY-SA 3.0
Portrait de Nathalie Kosciusko-Morizet utilisé comme affiche pour sa campagne des élections législatives de 2012 - © Photo Arnaud Perrine - Licence CC BY-SA 3.0
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°407 du 14 février 2014, avec le titre suivant : La Culture, arbitre des municipales ?