Aux regardeurs de les reconnaître en se mettant possiblement dans les pas d’un artiste qui, en utilisant principalement fusain et mine de plomb, procède par sédimentation en ayant recours à des photos d’archives ou personnelles, ainsi que des captures d’écran d’images extraites de films ou de séries télé, afin de réaliser des dessins méticuleux accumulant images fantômes, propositions iconiques et gestes variés, avec notamment l’usage de l’index pour laisser son empreinte digitale sur la feuille et ainsi obtenir une matière charbonneuse propice à la réflexion, sur fond de réminiscences de l’histoire, la petite comme la grande. Depuis sa remarquable exposition à la Maison rouge en 2015, où son trait émancipé envahissait poétiquement les cimaises, Zonder ne cesse de monter en puissance, traçant tranquillement mais assurément sa route – sa puissance de travail est impressionnante – pour venir titiller talentueusement l’œil et l’esprit des visiteurs, aussi bien dans les espaces marchands privés que dans les institutions – cet été, il est exposé, au château de Chambord ainsi qu’au Transpalette de Bourges – où ses interventions, dans lesquelles l’artiste se donne à 200 %, sont désormais très attendues.
1974
Naissance à Paris
1997-2001
Études à l’ENSBA, Paris
2006
« Narratives »,
première exposition personnelle à la Galerie Eva Hober, qui l’exposera jusqu’en 2017
2015
« Fatum » , exposition personnelle à la Maison rouge (Paris)
Été 2018
« Devenir traces » , exposition personnelle au château de Chambord, jusqu’au 30 septembre, et « Garance, un portrait d’une jeune fille » , exposition au Transpalette de Bourges, jusqu’au 15 septembre